Le festin de ma femme et de ma belle-mère pendant que je dînais des restes
Ce soir-là, j’ai ouvert la porte de notre petit appartement à Montreuil, épuisé par une journée à réparer des chaudières et à monter des étagères chez des inconnus. L’odeur d’un rôti mijoté flottait dans l’air, mais en entrant dans la cuisine, j’ai découvert ma femme, Camille, et ma belle-mère, Françoise, attablées devant un festin auquel je n’étais manifestement pas convié. Ce moment a été le point de départ d’une remise en question profonde sur ma place dans ma propre famille et sur la reconnaissance du travail invisible.