Je m’appelle Claire, et cette nuit-là, j’ai franchi un barrage de police sans imaginer que ma vie allait basculer. Quelques minutes plus tard, un appel a brisé le silence de ma voiture : mon fils, Hugo, venait d’être renversé à l’endroit même que je venais de dépasser. Depuis, je revis chaque seconde, chaque choix, chaque mot échangé avec lui, hantée par la culpabilité et l’incompréhension.
Je m’appelle Laurent, j’ai 59 ans, et il y a vingt ans, j’ai quitté la France pour travailler à Montréal, laissant ma fille Camille alors qu’elle n’avait que douze ans. Aujourd’hui, alors qu’elle en a trente-deux, je me confronte à la douleur de nos années perdues et à la difficulté de recoller les morceaux. Ce récit est celui d’une tentative de réconciliation, entre culpabilité, colère et espoir.
Je suis la mère d’Evelyne, une jeune femme brillante mais prisonnière de ses propres excuses. Depuis son enfance, j’ai voulu la protéger de tout, mais aujourd’hui, je me demande si je ne l’ai pas enfermée dans une bulle où la responsabilité n’existe pas. Mon récit est celui d’une mère qui se bat pour que sa fille ouvre enfin les yeux sur elle-même.
Je m’appelle Claire, et depuis la mort de ma mère, je me bats pour accompagner mon beau-père, Lucien, dans la dernière étape de sa vie. Entre ses refus catégoriques, nos disputes, et mes propres doutes, je me retrouve face à un dilemme déchirant : respecter son autonomie ou assurer sa sécurité. Cette histoire raconte notre combat quotidien, nos blessures, et l’amour qui tente de survivre à la peur de vieillir.
Je m’appelle Victoria, et je n’ai jamais su aimer mes deux enfants de la même façon. Mon fils, Thomas, était mon soleil, tandis que ma fille, Camille, n’a jamais trouvé grâce à mes yeux. Aujourd’hui, alors que la solitude me ronge, je me demande si la vie ne m’a pas renvoyé ce que j’ai semé.
